Agnès Love coach

Comment obtenir de l’autre ce que l’on souhaite ?

Aujourd’hui je vous partage un article – lu ce matin en buvant mon café – de Renaud Perronnet, philosophe et psychanalyste. Cet article traite d’un sujet fondamental, essentiel pour nouer des relations saines et épanouissantes : Comment obtenir de l’autre ce que l’on souhaite ? Bonne lecture d’été ! Agnès Love Coach

couple heureux 2022

Pour parvenir à obtenir de l’autre ce que l’on voudrait qu’il nous donne alors même qu’il n’y consent pas, il faudrait devenir capable de le changer donc trouver le moyen de lui permettre de consentir. Or il est intéressant de constater que, le plus souvent, nous faisons preuve d’une pédagogie très inadaptée en accablant l’autre de reproches sous le prétexte qu’il devrait être conforme à notre besoin : « C’est n’importe quoi ce que tu as fait… » « Tu devrais comprendre que… etc. »

« Si vous voulez recevoir quelque chose de quelqu’un, donnez-lui d’abord. Dès que vous donnez, vous entrez en relation. »

S. Prajnanpad

C’est dire que dans la dualité moi / l’autre, nous faisons preuve de maladresse quand nous cherchons à faire valoir à l’autre notre point de vue à nous, sans tenir compte de sa sensibilité à lui. Pour parvenir à obtenir ce à quoi nous aspirons dans la relation, il nous faut commencer par respecter les « lois de la relation ». Ces lois disent que comme nous sommes nous-mêmes uniques, chacun est différent, ce qui signifie que l’autre est nécessairement un autre. C’est une erreur très commune que de croire que sous prétexte que notre sensibilité à nous nous fait frémir dans une certaine direction, celle des autres devrait frémir dans la même direction : « Comment, tu ne trouves pas cela beau ? Tu n’aimes pas ce plat ? Tu n’es pas d’accord avec moi ? »

Parce que chacun est différent, chacun voit midi à sa porte, ce qui nous amène à constater que chacun est principalement concerné, intéressé par lui-même et qu’en conséquence nous obtiendrons d’autant plus facilement de l’autre ce que nous souhaitons de lui que nous aurons nous-même commencé par lui donner ce que nous avons compris qu’il souhaite recevoir de nous.

« L’autre ne donne que s’il obtient lui-même ce qu’il veut. »

affirme S. Prajnanpad

Il y a là un préalable imparable, ne l’avez-vous pas remarqué ? Nous ressentons tous d’autant plus le désir de nous ouvrir à l’autre que nous sentons cet autre ouvert à nous. Celui qui a compris cette loi de la relation, ne perd plus son temps à se lamenter, à se mettre en colère, ou à avoir les larmes aux yeux, parce qu’il ressent que l’autre ne lui donne pas l’attention et la reconnaissance dont il estime avoir besoin.

Le travail d’une mère, par exemple, est de donner la première, à son enfant, l’attention et la douceur dont il a besoin pour faire grandir sa confiance en lui-même. De même un homme ou une femme doit savoir que pour que sa compagne ou son compagnon lui donne à son tour ce dont il a besoin, il/elle doit commencer par lui donner son attention et sa douceur. Si ça ne se passe pas ainsi c’est qu’enfermés dans nos besoins à nous, nous sommes incapables de commencer par donner à l’autre. Pire, enfermés dans nos certitudes, il nous arrive bien souvent de nous imaginer avoir donné, par exemple notre attention à l’autre, alors même qu’il n’a pas lui-même le sentiment de l’avoir reçue.

L’égocentrique

Toute la difficulté de l’égocentrisme est là. L’égocentrique est incapable de sortir de lui-même pour aller voir du côté de l’autre et découvrir s’il a reçu ou pas, pense à la place de l’autre, quitte à mieux savoir que lui s’il a reçu ou pas.

L’égocentrique est dominateur et ses comportements totalitaires l’empêchent de toute rencontre réelle avec l’autre.

L’égocentrique est une personne qui, parce qu’elle est en déficit d’elle-même et de la satisfaction de ses propres besoins, compense avec un moi hypertrophié et particulièrement demandeur. Si chacun de nous est principalement concerné par lui-même, l’égocentrique – lui – est à proprement parler exclusivement « accaparé » par lui-même et ses propres besoins jamais comblés. Ce sont le plus souvent les manques d’une personne qui sont à l’origine de ses comportements immatures. A l’origine de l’avidité d’un être, de son égocentrisme plus ou moins tentaculaire, il y a toujours une souffrance plus ou moins insupportable qui demande à être prise en compte.

Voir les choses telles qu’elles sont, c’est découvrir que l’autre (donc chacun de nous) est aussi un tout émotionnel qui fait le plus souvent « comme il le peut » avec ses pulsions et ses besoins le plus souvent inconscients. Il suffit – pour nous en persuader – de regarder avec quelle facilité la plupart d’entre nous élevons la voix naturellement face à un enfant, par définition sans défense (donc que nous ne craignons pas de dominer), afin d’essayer d’obtenir de lui ce que nous pensons qu’il doit nous donner. Il nous faut donc parvenir à constater – en nous observant – que nous sommes tous le plus souvent enfermés dans nos douloureux besoins respectifs et en conséquence incapables d’être à l’écoute réelle de ceux des autres.

L’homme n’est pas « mauvais », comme l’affirment certains, il est plutôt « enfermé dans sa petite personne », dans son quant-à-soi, (enfermé dans son petit sac de peau comme se plait à dire un de mes amis), et le plus souvent parfaitement inconscient de l’autre, de ses besoins, et de ce qui se joue, ici maintenant dans la relation entre lui et l’autre. Il suffit, pour nous en convaincre, d’observer l’ahurissement qui est le nôtre quand nous envisageons honnêtement l’autre dans sa différence. Nous n’avions pas envisagé, nous ne nous étions jamais doutés… que l’autre puisse avoir tel goût, ou avoir pensé telle chose !

L’homme n’est donc pas mauvais en soi, il est le plus souvent inconscient, cela signifie qu’il ne sait lui-même pas ce à quoi il aspire véritablement, un être absent à lui-même ne peut qu’être absent au besoin des autres. Pour preuve la facilité avec laquelle nous culpabilisons par rapport à la manière maladroite dont nous nous y sommes pris avec l’autre. Plutôt que d’affronter notre erreur ou notre maladresse en la rectifiant, quitte à nous excuser, nous culpabilisons en cherchant à nous punir nous-même de l’erreur que nous avons pu commettre dans notre relation à l’autre ; nous nous en voulons, c’est-à-dire que nous nous divisons, infidèle à qui nous avons été, nous nous jugeons comme un être qui n’aurait pas dû commettre l’erreur qu’il a commise.

Parce qu’il est essentiellement préoccupé par lui-même, l’être humain est occupé à se protéger de ce dont il a peur, il mendie souvent auprès des autres ce qu’il pense qu’ils devraient lui donner, sans se préoccuper le moins du monde de savoir si ces autres sont en mesure de le lui donner. Et nous en revenons là à la nature de l’égocentrisme, sous le prétexte de l’urgence de ses besoins à soi, on en oublie de « frapper avant d’entrer » chez l’autre. C’est le « moi d’abord » qui est d’autant plus tragique et paradoxal qu’il oblige celui qui veut répondre à ses besoins à se casser les dents sur l’autre.

Nous n’allons pas nous adresser à l’autre si nous constatons qu’il écoute de la musique avec un casque sur les oreilles, de même il est inutile d’espérer être compris par l’autre si nous nous adressons à lui alors qu’il est indisponible, ailleurs, ou par exemple en proie à une émotion. Combien de parents – quand ils ne crient pas – cherchent à faire comprendre à leur enfant qu’il n’aurait pas dû agir comme il a agi au moment où il est en crise ou en larmes ?

Combien de fois – dans un couple – cherchons-nous précisément à nous faire entendre de l’autre, au moment précis où il ne peut pas nous entendre parce qu’il est, pour le moment, fâché, déçu, donc indisponible ?

Dans notre relation à l’autre, il est toujours de notre intérêt de « frapper avant d’entrer », cela revient à commencer par s’assurer que l’autre est disponible pour nous écouter, avant de s’adresser à lui. La démarche cohérente n’est pas de s’imposer à l’autre mais de commencer par l’écouter avant de s’adresser à lui : en l’écoutant « préalablement », nous nous donnons les moyens de vérifier sa disponibilité. C’est une loi de la relation qui dit que : « Pour que les oreilles s’ouvrent, il faut que la bouche se soit préalablement vidée. »

Nous avons tous fait l’expérience de l’inutilité de dire à l’autre ce qu’il ne peut pas entendre – parce qu’il est « fermé ». En conséquence il nous faut nous demander si notre besoin de parler à l’autre relève de la simple compulsion à nous décharger de notre trop plein sur lui ou d’un besoin lucide de communication qui devrait commencer par tenir compte de sa disponibilité à lui. Tenir compte de la disponibilité de l’autre revient à faire passer l’autre en premier en lui consacrant toute notre attention. Alors bien des choses deviennent possibles avec lui. Puisque chacun de nous est essentiellement concerné par lui-même, il faut commencer par donner l’opportunité à l’autre de livrer ce « lui-même » en premier lieu. Celui qui se sent entendu, écouté, se détend et par là-même « s’ouvre », entre en confiance.

« L’amour doit passer par le calcul. Non pas le calcul cynique et manipulateur de celui qui cherche à mettre l’autre dans sa poche, mais le calcul honnête et loyal de celui ou de celle qui ne s’attendant pas à ce que l’autre lui ressemble (donc d’accord pour le respecter comme différent), consent avec bonne volonté à accepter cette différence. »

répétait inlassablement Swami Prajnanpad

« Parce que vous essayez de traiter avec un autre, vous allez considérer son point de vue. » Cela revient à personnellement consentir à prendre la position que les autres attendent de nous, c’est ainsi que nous parviendrons à créer une atmosphère favorable entre deux êtres différents : nous et l’autre. C’est ainsi que réussissant à faire sentir à l’autre que nous tenons compte de lui, nous parviendrons peut-être à notre tour à obtenir quelque chose de lui. »

explique Swami Prajnanpad

Un lecteur m’a écrit : « J’aimerais bien que mon fils de 15 ans fasse un peu plus attention à ce qui se passe à la maison, à sa mère et à moi. » La réponse à lui donner est simple : commencez par vous intéresser à lui. Si vous vous intéressez à lui, il s’intéressera à vous, il ne peut pas en être autrement. Quel genre d’enfant est-il ? Pourquoi parle-t-il comme il parle ? Quelles sont les causes de ses comportements ? En même temps, commencez par vous intéresser à ce qui l’intéresse (même si ce qui l’intéresse ne vous intéresse a priori pas.) Trouvez de l’intérêt à ce qui intéresse votre enfant que vous prétendez aimer.

Soyez ouvert et sincère vis-à-vis de lui, toujours en lien avec son intérêt à lui. Réussissez à lui faire sentir que vous êtes avec lui, que vous avez de la considération pour lui, faites-lui sentir que vous le respectez, (éventuellement arrêtez, dans votre relation à lui, votre ironie grinçante, dont vous êtes plus ou moins conscient et dont il vous est si difficile de vous passer parce que c’est le moyen que vous avez trouvé pour avoir l’air de contrôler ce que vous ne contrôlez en réalité pas.) Prenez-le au sérieux, faites-lui sentir que vous lui êtes attentif, soyez authentique et vrai avec votre enfant (ou avec votre mari, votre femme, votre cousin ou votre ami), et vous verrez que « cet autre » s’ouvrira à vous.

Avec simplicité considérez que si l’autre reste pour le moment fermé c’est que vous ne lui avez pas donné suffisamment ; alors – si vous voulez qu’il s’ouvre – donnez-lui davantage plutôt que de vous heurter sur ce mur qui est en vous et qui vous fait dire avec une parfaite inconscience que de donner de l’amour et de l’attention à l’autre, « ça ne sert à rien et ça ne marche pas. » En fait ce n’est pas l’autre en tant qu’autre mais notre propre stress, notre propre lassitude dans notre relation à nous-même qui est le principal obstacle à notre ouverture à l’autre.

C’est parce que nous sommes encombrés par notre négativité, notre désespoir et disons-le notre paranoïa, que nous pensons que les autres se ferment à nous « sans raison ». Incapables de nous détendre, nous projetons sur eux notre propre fermeture en les jugeant.

R. Perronnet, psychanalyste

On est tous différents

S Prajnanpad est très explicite : après nous avoir expliqué que chacun est différent, il déduit que puisque chacun est différent, il n’y a pas deux choses semblables. Il illustre son propos par l’exemple du mari et de la femme qui doivent tous deux « décider et prendre la ferme résolution de laisser autant que possible l’autre libre de ses goûts et de ses opinions. » Sur cette base, il donne le secret d’une vie heureuse, joyeuse et sereine : « Chacun doit essayer d’agir en fonction des souhaits de l’autre. » Car « S’accrocher de manière véhémente à ses opinions personnelles tout en voulant vivre avec les autres est contradictoire. »

Cela signifie qu’il ne peut pas y avoir de relation, donc bien sûr pas de vie de couple, sans le jeu mutuel des renonciations et des consentements. L’alter ego (dans la relation amoureuse comme en amitié) est un leurre, un rêve illusoire qui nous maintient dans notre infantilisme en nous laissant penser que l’autre – s’il nous aimait – pourrait ne plus être « un autre ». Ainsi, dans la passion amoureuse, où l’on est persuadé aimer l’autre, on fait fi de la différence de l’autre. Une femme me racontait récemment qu’elle avait eu peur de son amant qui, alors qu’elle lui exprimait son besoin de mise à distance temporaire, lui avait répondu : « Mais c’est impossible, je t’aime tellement ! »

R. Perronnet, psychanalyste

Seule la vraie dualité (le respect de la différence de chacun), permet l’amour. La passion amoureuse dévore mutuellement les amants fusionnels et les tue en les obligeant tôt ou tard au conflit. Ainsi la passion est plutôt de l’ordre de l’agressivité, du « prendre » ; l’amour de l’abnégation et du don. C’est un signe de confusion mutuelle que de se demander à qui c’est de « faire le premier pas vers l’autre. »

Tant que recroquevillés dans leur égocentrisme, les amants pensent que c’est à l’autre de faire le premier pas, ils demeurent dans l’immobilisme de leur infantilisme.

R. Perronnet

Alors, dans une relation, qui donc va faire le premier pas ?

La réponse est simple et évidente, celui qui fait le premier pas vers l’autre est – ici et maintenant – celui qui aime le plus l’autre ; faisant fi de son égoïste besoin d’avoir raison, il accepte de ne plus ressentir le besoin de se protéger de l’autre, il s’ouvre, et en s’ouvrant, il donne. En donnant, il reçoit. Quelle que soit la relation, c’est celui des deux qui ressent le plus le besoin de vivre une vie joyeuse et sereine qui fait ce premier pas. Nos résistances à le faire se nomment nos névroses, notre narcissisme, qui nous enferment à double tour dans notre prison.

Commencer par donner pour pouvoir obtenir de l’autre doit devenir le mode d’emploi de tous ceux – nombreux – qui aspirent à recevoir des autres, non pas sous le mauvais prétexte d’un devoir moral, parce qu’il faut être « bon », mais parce que c’est le seul moyen de pouvoir obtenir de l’autre ce à quoi on aspire. C’est le seul moyen d’aimer et de se sentir aimé.

Il n’y a pas d’autre mode d’emploi parce que l’autre mode d’emploi s’appelle la domination, la violence et l’humiliation. Il nous contraint à la négation de l’autre, parfois au meurtre et toujours à l’isolement. Il n’y a pas d’autre mode d’emploi que celui de mettre de l’eau dans son vin pour celui qui veut l’amour et la paix.

« Un homme ça s’empêche », fait dire à son père Albert Camus dans son roman posthume, Le Premier homme. Et nous vivons semble-t-il une époque où les êtres humains ont horreur de s’empêcher. Avoir horreur de s’empêcher c’est nier l’autre et soi-même puisque l’autre est nécessairement un autre et que nous n’existons que parce qu’il existe.

Le poète Rimbaud par sa célèbre formule « Je est un autre » pose la question de l’être quand écrivant à son professeur Georges Izambard sa définition du poète, en même temps que celle du dépassement de soi, il écrit : « C’est faux, de dire : Je pense. On devrait dire : On me pense. Pardon du jeu de mots. JE est un autre. »

Si « je » est un autre, si « le monde n’est rien d’autre que l’existence de « deux », si « chacun est différent ». (Swami Prajnanpad) « Je » va-t-il être capable de tenir ses promesses envers les autres ? Va-t-il être capable de se souvenir que l’autre est un autre ? Se souvenir que ce qui est bien pour l’un est mal pour l’autre et réciproquement ? Donc ne plus s’attendre à ce que l’autre fasse ce qui lui plait, pour pouvoir traiter cet autre en fonction de ce qu’il est et non pas en fonction de ce qu’il souhaite qu’il soit ?

« Si vous gardez à l’esprit que chacun fait ce qui lui plaît, rien d’extérieur ne peut entrer en vous, et vous n’avez aucun besoin d’être bouleversé : « Je n’aime pas ceci » est la source de tous les ennuis. Chacun à l’extérieur est comme il est. Est-ce qu’il va se transformer en quelqu’un d’autre simplement parce qu’il ne vous plaît pas ? C’est vous qui devez changer ; c’est vous qui devez voir. » (Swami Prajnanpad)

Pourtant je connais de nombreux parents qui ont l’impression de se décarcasser pour leur enfant, de nombreuses personnes qui ont l’impression de tout mettre en œuvre pour rendre la vie de l’autre, homme ou femme, plus douce, et qui – en retour – attendent désespérément que l’autre leur donne un tant soit peu de considération.

À chaque fois que nous ressentons le besoin que l’autre soit différent de ce qu’il est, à chaque fois que nous voulons changer l’autre, nous cherchons en vérité à résoudre une difficulté qui se trouve en nous. De sorte qu’il nous faut en arriver à nous remettre personnellement en cause plutôt que de continuer sur une fausse piste.

« Lorsque vous rencontrez une flaque d’eau sur votre chemin vous levez le pied. Il en est de même lorsque vous parlez à quelqu’un. La clé d’une relation facile avec autrui, c’est de ne pas imposer votre ego, ni d’écraser l’ego des autres. »

S Prajnanpad.

Conclusion

Nous l’avons vu, ce sont nos névroses qui nous empêchent de nous comporter de la bonne manière en levant le pied avec les autres et pour nous-même. Pour recevoir de l’autre ce dont on a besoin, il faut donc commencer par lui donner. Chercher à le changer sans préalablement lui donner ce dont on sent qu’il a besoin est vain. Et quand on lui a donné, on n’a plus envie de le changer parce qu’on s’est ouvert à lui et qu’on a compris qui il était. Les échanges sont alors infiniment plus faciles des deux côtés.

© Renaud Perronnet

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