Agnès Love coach

C’est une réalité, aujourd’hui vous êtes très nombreux et nombreuses à éprouver des difficultés à établir une relation amoureuse stable. Les données chiffrées et les analyses sociologiques le prouvent. Voici les chiffres, les analyses et les nombreuses raisons de cette difficulté ainsi que mon avis et mes conseils de Love Coach.

Etat des lieux en France en chiffres

Les lieux de rencontre ont significativement évolué ces dernières années. Aujourd’hui, 22 % des couples formés depuis moins d’un an se sont rencontrés via une application ou un site de rencontre, et 17 % sur une plateforme en ligne non dédiée spécifiquement aux rencontres. Les soirées festives restent également propices aux rencontres, représentant 16 % des cas. 

Chez les jeunes adultes (18-30 ans), les formes de relations se diversifient. 66 % ont vécu une relation de couple au cours de l’année, 21 % ont eu des histoires d’un soir, et 15 % ont expérimenté des relations suivies sans les qualifier de “couple” (situation ship)

La proportion d’adultes vivant en couple a diminué au fil des décennies. En 2019, 59 % des personnes de 18 ans et plus vivaient en couple, contre 66 % entre 1962 et 1982. Cette tendance reflète des changements dans les comportements conjugaux, avec des unions plus tardives et une augmentation très marquée des séparations. 

Les personnes nées entre 1980 et 2000 (les millenials) semble porter un regard différent sur l’amour et préfèrent rester solitaires afin de divaguer davantage pour multiplier les rencontres avant de se poser pour de bon. Une étude menée par l’Insee ne démentit pas. Si en 2021, les relations amoureuses duraient en moyenne une dizaine d’année, aujourd’hui, en 2025 (chez les millennials), elles durent aujourd’hui, en moyenne 4,2 ans.

POURQUOI LES COUPLES MILLENIALS (nées entre 1980 et 2000) DURENT MOINS LONGTEMPS ? Loin d’être d’un calme plat, les relations amoureuses sont souvent striées par des périodes difficiles. Ruptures temporaires, crises conjugales peuvent notamment en découler. Ces ruptures « précoces » se traduisent notamment par l’environnement « numérique » dans lequel nous vivons. Biberonnés aux réseaux sociaux et bercés par les technologies, les millennials appréhenderaient l’amour d’un angle différent que les générations précédentes.
Perplexes face à la figure conjugale telle qu’on la connait, ces jeunes témoignent d’un rapport à l’amour en pleine mutation. Moins réfléchies, les relations s’écourtent pour laisser place à d’autres. Si ces jeunes sont en quête de trouver la bonne personne, ils se marient aujourd’hui de plus en plus tard d’après l’Insee, “Les mariages entre personnes de sexe différent sont toujours de plus en plus tardifs : en 2016, les hommes se marient en moyenne à 37,8 ans et les femmes à 35,3 ans, soit environ cinq ans plus tard qu’en 1996.

Facteurs influençant les difficultés à trouver un partenaire :

Attentes irréalistes : La société moderne véhicule souvent des idéaux inatteignables en matière de relations, ce qui peut conduire à des attentes démesurées. 
Peur de l’engagement : Certaines personnes éprouvent une appréhension à s’engager émotionnellement, ce qui peut entraver la formation de relations durables. 
Le manque de clarté sur ses propres besoins peuvent aussi empêcher la relation de durer. Car ne pas savoir ni comprendre clairement ce que l’on recherche peut mener à des choix de partenaires incompatibles.

« Y’a plus d’hommes » Les femmes se plaignent beaucoup plus souvent que les hommes

Soirées de boulot, inscription sur Bumble ou Meetic, dîners en ville… rien n’y fait, elles et ses amies restent célibataires. Pourquoi une telle solitude féminine ? Loin d’être la conséquence d’un comportement individuel ou d’une personnalité compliquée, le « sur-célibat » féminin contemporain s’explique :

La vie en solo est la nouvelle norme sociale

CHIFFRES/ Selon l’Insee, 38,8 % des Français vivaient seuls en 2019 d’un point de vue administratif (un chiffre qui monte à 51 % en région parisienne), soit 20 millions de personnes. 8 millions d’entre elles étaient engagées dans une relation, ce qui laisse environ 12 millions de célibataires. Ils n’ont jamais été aussi nombreux. Toujours selon l’Insee, de plus en plus d’hommes ne vivent pas en couple par choix ou par contrainte. 10 % de ceux qui sont nés entre 1961 et 1965 n’ont jamais connu le concubinage (deux fois plus que leurs pères).

Une tendance au célibat que L. Masson,(Insee), explique par le fait que « la pression sociale qui poussait au mariage ou à créer une famille se relâche ». Du coup, les hommes cherchent de moins en moins à se lier sentimentalement.

Du côté des femmes (52 % de la population), réussite sociale et personnelle rime souvent avec célibat

« Quand on est une fille indépendante avec un bon job, trouver un mec bien qui a envie de vivre une histoire, cela semble mission impossible »

Emilie, 31 ans.

C’est un fait aujourd’hui : Plus une femme est diplômée, plus elle risque de rester seule. Schématiquement, entre 30 et 50 ans, la majorité des femmes célibataires appartiennent aux catégories supérieures, tandis que les hommes célibataires sont plutôt ouvriers ou employés. Pourquoi ? Parce que, traditionnellement, la mobilité sociale matrimoniale des femmes est supérieure à celle des hommes, ce qui signifie qu’elles se marient souvent légèrement au-dessus de leur condition, alors qu’elles sont peu nombreuses en haut de l’échelle sociale à se lier avec un homme moins nanti.

« Un couple formé d’une femme très diplômée et d’un homme qui a le niveau bac reste une transgression. » Agnès Love Coach

La féminisation de la société fragilise les hommes

S’il est vrai que la parité n’est pas totalement acquise (le monde politique et les entreprises restant encore dominés par les hommes), la société ne cesse de se féminiser depuis les années 70. Certains domaines comme la santé, l’enseignement, la justice, la culture sont devenus majoritairement féminins.

« Comment fait-on pour être un homme ? »

Voilà une interrogation qui revient souvent en love coaching. Avec ce paradoxe : Plus la société paraît libérer les individus via une masculinité moins rigide et moins caricaturale, plus l’angoisse monte.

« Avant, quand il rentrait dans le cadre, un homme était assuré d’être un homme. Il ne se posait pas de questions, il savait qu’il devait être « le balèze dans la civilisation », celui qui nourrit sa famille et la protège en cas de conflit. Mais aujourd’hui, tout a changé. »

Jean-Pierre Winter, psychanalyste et écrivain

Une femme peut se passer d’un homme, même pour concevoir un enfant. « Cette révolution influe sur notre psychisme », assurent les psys. En attendant que s’invente une nouvelle mythologie amoureuse, l’homme moderne, métrosexuel est en pleine confusion, il ne comprend plus ce qu’une femme attend de lui. Il se perçoit comme inutile, accessoire, dévalorisé. Paralysé par l’angoisse, il freine des quatre fers face à la rencontre et encore plus face à l’engagement. Il se sent « en dessous » voir « manipulé ». Il a peur !

De nos jours, on prétend qu’on n’attend rien de l’autre et, pourtant, dès qu’on est en couple, on est constamment mis à l’épreuve !

Elias 38 ans.

Internet et #Meetoo compliquent la rencontre

Aujourd’hui, les hommes comme les femmes ont des exigences extrêmes. Les sites de rencontres entretiennent l’illusion qu’un autre idéal nous attend, un autre qui collera parfaitement à nos envies. Ces rêves romantiques explosent au contact de la réalité. Autre hic, les stéréotypes ont moins évolué que les hommes. D’un côté, il y a le cliché de l’homme musclé, viril, fort ; de l’autre, des hommes androgynes, neutralisés.

Si les femmes exigent que leur compagnon partage les tâches ménagères avec elles, elles attendent que la rencontre amoureuse les cueille, les excite, les exalte… Et, surtout, les emporte loin des préoccupations quotidiennes.

Autre écueil : avec la multiplication des accusations de harcèlement, les hommes osent moins draguer et finissent par perdre le mode d’emploi de la séduction.

L’engagement fait peur aux hommes comme aux femmes

Le couple, synonyme de négociation, d’adaptation, de conciliation, contredit nos sacrosaintes aspirations à la liberté individuelle.

« Chez les trentenaires, la norme semble être : on s’éclate ensemble, on s’entend bien, mais, dès qu’on est dans l’intime, on perd ses moyens. Une appréhension paralysante qui conduit de plus en plus d’hommes à consulter pour des troubles sexuels. Des pannes et des angoisses qui traduisent des doutes, des problèmes d’estime de soi, des pulsions infantiles. Et comme il n’y a plus de regard social sur le couple, seul prévaut l’intime amoureux, qui peut rimer avec enfermement, rendant difficile la construction de chacun. »

Philippe Hofman, psychologue clinicien

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Du coup, on évite les fusions anxiogènes et on papillonne. Par ailleurs, les bénéfices de la vie en couple sont beaucoup moins évidents qu’autrefois. Pour ces garçons élevés par des mères féministes, capables de laver leur linge ou de passer l’aspirateur, l’autonomie ménagère plaide en défaveur de la vie commune. « C’est l’un des effets surprenants de l’égalité, explique Daniel Welzer-Lang, sociologue. Ayant appris à gérer l’espace domestique, les hommes estiment avoir moins besoin d’une compagne. »

L’individualisme et ses effets sur les rencontres amoureuses

La société moderne valorise fortement l’autonomie et la réalisation personnelle, ce qui peut parfois entrer en conflit avec les exigences de la vie de couple. Gérard Neyrand, dans son ouvrage “L’amour individualiste”, analyse comment l’évolution des rapports hommes-femmes et la quête d’épanouissement personnel ont transformé la conception du couple au cours du XXᵉ siècle. Il souligne que l’individualisme a conduit à une redéfinition des attentes au sein du couple, rendant parfois la conciliation entre aspirations personnelles et engagement conjugal plus complexe. 

De plus, une étude (mentionnée par Reinette Girard) met en évidence les obstacles auxquels les couples sont confrontés dans une société qui prône l’individualisme.

Les exigences personnelles accrues et le refus de compromis mènent à des relations superficielles, qualifiées de “relations kleenex”, où l’engagement profond fait défaut. 

Agnès Love Coach

La perte de spiritualité

Beaucoup d’analystes et sociologues soulignent que notre société valorise de plus en plus l’individualisme, la réussite personnelle et l’autonomie, parfois au détriment des liens affectifs et de la construction de relations profondes.

La spiritualité (entendue comme une quête de sens et de connexion à quelque chose de plus grand que soi), a historiquement joué un rôle dans la cohésion des couples. Sa diminution dans la société contemporaine peut laisser un vide, rendant les individus plus vulnérables aux crises relationnelles. Le développement personnel souvent mal compris, rend certains également plus individualistes, égocentriques, ou égoïstes.

A RETENIR/ Une étude publiée dans “L’Information Psychiatrique” indique que la spiritualité a des effets positifs sur diverses pathologies, suggérant qu’elle pourrait également jouer un rôle protecteur dans les relations de couple. 

En revanche, l’absence de cette dimension spirituelle peut entraîner une focalisation excessive sur les besoins individuels, au détriment de la relation.

Pourtant, les blessures émotionnelles non résolues, telles que la mésestime de soi ou la peur de l’abandon, peuvent être exacerbées en l’absence de pratiques spirituelles, affectant ainsi la dynamique du couple. 

Mais alors, le célibat est-il une fatalité ? L’avis d’Agnès Love Coach :

 » Non, le célibat n’est pas une fatalité et surtout chacun peut toujours faire la rencontre dont il rêve. D’abord, peut-être, en acceptant de lâcher prise et en accordant de la place au hasard. L’amour ne se définit pas comme un produit à trouver : on ne choisit pas un partenaire comme un manteau !

Se donner une chance de rencontrer une belle personne, plutôt que LA bonne personne, c’est déjà bien.

S’ouvrir à l’autre sans le juger sur la couleur de ses chaussettes ou sur son humour moyen, c’est mieux. Se décoller de son écran pour fureter dans le monde, laisser la vie décider, accepter le rythme de l’autre, être à son écoute sincèrement, ne pas régler de vieux comptes… autant de pistes qui paraissent évidentes mais qui sont de plus en plus éloignées de notre comportement quotidien. Elisa a essayé. Elle a fermé son compte Tinder, s’est fiée au hasard et a rencontré Maxime, 38 ans, cousin d’amis et divorcé. Depuis, ils ont emménagé ensemble et ils ont la vie devant eux.

Face à ces défis, certaines personnes se (re)tournent vers des solutions alternatives. Par exemple, les agences matrimoniales connaissent un regain d’intérêt, offrant un cadre plus structuré pour rencontrer des partenaires potentiels. « 

Le love coaching est également une très bonne méthode pour les célibataires souhaitant trouver ou faire durer une relation amoureuse. Je serai très heureuse de vous y aider !

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