Agnès Love coach

Sortir définitivement de la dépendance affective c’est possible !

Tout sur la dépendance affective : Comment la reconnaitre, la gérer et s’en libérer.

dependance affective

Vous êtes en couple et vous avez peur que votre partenaire trouve mieux et vous abandonne ?

Vous êtes (à nouveau) célibataire et vous ne tombez que sur des partenaires immatures ou indisponibles ?

Vous avez l’impression que les gens bien n’existent plus ou qu’ils ne sont pas pour vous ?

A force de tout analyser, vous ne savez plus si vos attentes et vos besoins sont légitimes ?

Vous avez peur de finir seule et malheureux si vous ne faites pas les bons choix maintenant ?

Vous avez peur de ne jamais réussir à vous libérer de vos insécurités alors vous vous sentez nul ?

Vous vous sentez vide quand vous vous retrouvez seul et vous ruminez souvent ?

Vous êtes fatigué et stressé, vous rêvez que tout soit fluide et simple ?

Vous attirez des personnes qui ne vous intéressent pas alors que les personnes qui vous intéressent ne veulent pas de vous ?

Vous avez totalement perdu espoir de trouver quelqu’un qui vous corresponde, une belle personne ?

Vous avez perdu tout espoir en l’amour ?

Plus vous avez répondu oui aux questions, plus vous êtes pris dans les filets de la dépendance affective.

C’est quoi la dépendance affective ? Pourquoi elle maintient dans des relations malsaines toxiques ou foireuses ?

Lorsqu’on manque de confiance dans nos relations avec les autres, qu’on attend que les autres comblent notre vide affectif, qu’on est terrorisé à l’idée d’être seul ou qu’on n’ose pas être soi-même de peur d’être rejeté, on est dépendant affectif.

La dépendance affective est un trouble de l’attachement, une souffrance émotionnelle qui touche plus souvent les femmes. Elle provient des blessures émotionnelles vécues durant l’enfance, dans la relation avec les parents, notamment le parent du sexe opposé, et plus précisément la blessure de l’abandon. Si – de plus – on vous a appris à être des personnes essentiellement centrées sur la responsabilité du bien-être d’autrui, que votre bien-être et votre épanouissement personnel devrait passer au second plan, vous faites alors d’abord passer les besoins et les envies des autres, de votre compagnon, avant les vôtres.

Voilà pourquoi, les dépendants affectifs n’existent qu’au travers du regard des autres. Manquant de la reconnaissance et de l’amour dont elles avaient besoin durant leur enfance, ces personnes ont développé un profond sentiment d’infériorité et sont très soucieuses de l’opinion des autres à leur égard, allant jusqu’à avoir honte de qui elles sont vraiment et n’exprimant pas leurs envies. Leur besoin de plaire est tel qu’elles s’adaptent entièrement à leur partenaire, au point de s’oublier. Elles n’ont ainsi pas pu développer leur confiance en elles et ont d’ailleurs une très faible estime de soi. De plus, leur besoin d’être complimentées, rassurées et valorisées par autrui est insatiable. Ce sont des puits sans fond affectif.

Les personnes souffrant de dépendance cherchent à combler un énorme besoin d’amour et ressentent souvent un grand vide affectif. Elles ne s’aiment pas ou peu, et sont persuadées que le partenaire dont elles tomberont amoureuses comblera ce vide. Malheureusement, les dépendants affectifs attirent et choisissent bien souvent des partenaires amoureux qui ne leur conviennent pas (personnalité évitante, fuyante, pervers narcissique, manipulateur…).

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Les dépendants affectifs ne sont jamais rassasiés et attendent (ou demandent) toujours trop ! Beaucoup trop même ! Leurs besoins émotionnels et relationnels sont insatiables. Ce sont des personnes qui s’emballent très vite et très tôt, trop même. Vous vous reconnaissez ?

Il existe 2 sortes de dépendants affectifs :

Le dépendant affectif « fusionnel » (anxieux)
Certaines personnes dépendantes affectives ne comprennent pas que leur moitié n’ait pas l’envie de passer tout son temps libre avec elles.
Alors elles attendent patiemment leur partenaire, sans rien faire et en ne prévoyant aucune autre sortie seule pour être disponibles et prêtes si ce dernier décide de passer du temps avec elles. Elles s’empêchent de vivre, de poursuivre les activités qu’elles apprécient, de passer du temps avec leur famille et leurs amis. Au final, elles vivent uniquement à travers leur partenaire car elles font systématiquement passer leurs propres besoins après ceux de leur partenaire, estimant qu’ils sont leur priorité, les plus importants.

Le dépendant affectif « autonome » (évitant)
Dans d’autres cas, la personne dépendante affective a malgré tout une vie bien remplie (sport, activités, amis etc…) mais la problématique vient du fait qu’elle trouve que son partenaire lui accorde trop peu de respect, de reconnaissance, de considération ou encore de temps. Se sentant abandonnée et rejetée quand le partenaire passe du temps avec d’autres personnes sans elle, la personne dépendante est souvent extrêmement jalouse et possessive. Mais elle a trop peur de perdre son partenaire et de se retrouver seule, alors la plupart du temps, même si son compagnon est vraiment en tort, c’est elle qui finira par s’excuser ! Certaines personnes dépendantes affectives « autonomes » (évitantes) peuvent aussi démarrer une relation amoureuse « pansement » avec un dépendant affectif « fusionnel » : Elle se répare en restant sans pouvoir partir dans une relation amoureuse qui comble son besoin de tendresse ou de reconnaissance alors qu’elle n’est pas vraiment amoureuse de cette personne.

Dans les deux cas, Ces relations de dépendance sont une alternance de montagnes russes émotionnelles, et il est impossible qu’elles soient sereines, saines, calmes et épanouies. Vous vous retrouvez en couple avec une personne qui ne vous traite pas à votre juste valeur, qui ne vous apporte pas l’amour dont vous avez tant besoin. Vous êtes alors obligée parfois de vous positionner comme une psy, une mère, un infirmier, vu que votre partenaire se comporte comme un grand enfant qui ne prend pas ses responsabilités.

Vous vivez alors des ruptures amoureuses à répétition, vous remettant aussitôt en couple par peur d’être seule et de vous sentir rejeté ou abandonné. Et la même dynamique relationnelle recommence… Ce schéma négatif ne cessera de se reproduire tant que le dépendant n’aura pas fait un vrai travail sur lui-même.

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Pourquoi il est important de se débarrasser des comportements de dépendance affective ?

Le vrai amour sain est difficilement compatible avec une grosse dépendance affective. Il est vrai que dans tout couple heureux, il y a une petite dépendance à l’autre (attachement). C’est normal et ce n’est pas un problème tant que l’on ne s’oublie pas soi-même, et que cela ne devient pas un poids pour l’un ou l’autre des partenaires ou pour la relation. Le problème c’est que si on est en couple et qu’on est dépendant affectif, il y a de grandes chances que ce ne soit pas vraiment de l’amour ! Oui, c’est difficile à entendre je le sais, mais c’est la vérité. Et affronter la réalité est la première étape.

Lorsqu’on est dépendant affectif, on n’est pas dans l’amour vrai, sain et pur mais dans l’attachement, dans la possession, dans l’amour conditionnel. On aime l’autre pour ce qu’il nous apporte, parce qu’il comble notre vide en nous, et non pour ce qu’il EST vraiment. C’est pour cela que vous vous trouvez parfois à “aimer” quelqu’un qui vous maltraite, vous violente, vous trompe constamment ou vous ment.

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Cet attachement très fort pour l’autre et vos comportements qui en découlent ; la jalousie, chantage, possessivité, espionnage..) sont liés à votre peur de l’abandon, du rejet, de perdre l’autre et de finir votre vie seul.
Pourtant, il faut commencer par comprendre que personne ne pourra combler le vide que vous ressentez lorsque vous êtes seul. Toutes les relations entamées dans ce sens sont vouées à l’échec.

L’illusion d’amour en couple

Vous avez sans aucun doute l’impression d’être enfin entier et rempli lorsque vous êtes en couple, mais … ce n’est qu’une illusion.
Car vous allez toujours en demander plus, vouloir plus d’attention, plus de reconnaissance, de paroles rassurantes, de preuves d’amour. Mais… vous ne serez malheureusement jamais satisfait car vos besoins étant excessifs, ils ne peuvent être satisfait par personne !
Voilà pourquoi il est impératif de s’aimer soi-même (au moins un petit peu) avant de pouvoir véritablement aimer l’autre dans sa différence et son autonomie et avant de pouvoir apprécier l’amour que vous recevrez à sa juste valeur. Voilà pourquoi il est impératif que se respecter, pour que les autres puissent alors vous respecter.

Guérir de la dépendance affective et se libérer du schéma des relations toxiques, sont les seules solutions pour connaître le vrai amour et vivre des relations honnêtes et saines. C’est la seule solution pour arrêter de souffrir dans des relations malsaines, toxiques ou d’être victime de pervers narcissiques et manipulateurs. C’est aussi la seule solution pour enfin ne plus accepter l’inacceptable comme les violences psychologiques, émotionnelles et physiques. Procéder à ce gros travail sur vous vous permettra enfin de vous aimer, vous accepter et de vous respecter afin d’être capable d’aimer, d’accepter et de respecter une autre âme à vos côtés.

La bonne nouvelle, c’est que c’est possible ! J’ai accompagné beaucoup de personnes dépendantes affectives qui sont à ce jour dans des relations saines. 
Pour vous aider, voici déjà les étapes que je les ai aidé à franchir !

L’accompagnement proposé en coaching vous permettra d’aller dans la bonne direction, avec les bons outils et plus rapidement que si vous avancez seule.

Il existe 13 étapes pour se libérer de la dépendance affective et en finir avec les relations toxiques, malsaines et foireuse

Pour commencer, sachez que vouloir sortir de la dépendance affective et briser vos schémas négatifs amoureux, il faut faire preuve d’une volonté hors norme. C’est un processus challengeant où beaucoup de vos croyances vont être bousculées. Il faut savoir tenir la distance et voir ce processus comme une sorte de compétition. À certains moments, vous serez euphorique de vos progrès, à d’autres, vous serez déçu ou vous aurez l’impression de stagner. C’est normal, tout processus d’évolution, de travail sur soi, se déroule ainsi. L’important est de continuer ! Persévérez ! ne jamais vous résigner ou arrêter !

Étape 1 : La volonté de changer

Avant de commencer le processus de guérison, vous le savez mais ne l’oublions jamais, chaque être humain est à 100% responsable de sa vie. Nous sommes tous responsables de nos pensées, de nos actions et de tous nos choix : Le jour où l’on se lève de mauvaise humeur, que l’on a passé une mauvaise journée, c’est de notre responsabilité d’écouter notre musique préférée, de faire une séance de méditation ou d’aller nous défouler au sport pour changer notre état d’esprit.

Si vous avez choisi de travailler dans cette entreprise, d’habiter dans telle ville, d’être en couple avec telle personne, de retourner avec cet ex immature ou toxique, c’est la même chose, au final, c’est vous et vous seul qui décidez. Les excuses que vous vous inventez n’existent pas, elles ne sont là que pour conforter votre peur d’agir et de changer. N’acceptez plus les fausses excuses de votre cerveau (de la dépendance affective surtout) et reprenez la main sur votre vie.

Lorsque notre situation ne nous plait pas, c’est à nous de la changer et peu importe l’avis des autres sur nous ! C’est notre vie, on n’en a qu’une, alors autant la passer à être heureux ! Il y a – par contre – une chose dont nous ne sommes pas responsables : c’est le comportement des autres. Nous ne pouvons bien évidemment pas contrôler leurs pensées, leurs mots, leurs envies ou leurs actions. Par contre, nous sommes pleinement responsables de notre réaction face à leurs comportements.

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L’homme que vous avez vu 3 fois ne vous donne plus de nouvelles du jour au lendemain ? Votre femme vous rabaisse ? Il a zappé votre anniversaire ? Que ces réactions soient justes ou non, vous contrôlez vos émotions et l’impact que ces situations ont sur vous. Les faits sont toujours neutres, c’est l’interprétation que vous en faites qui est positive ou négative. A vous de choisir en conscience ensuite ce que vous tolérez dans votre vie ou pas. Il y a toujours un côté positif à tout ce qui nous arrive : soit cela vous rend heureux, soit cela vous fait « grandir », dans tous les cas vous êtes gagnants.

En appliquant ce principe de responsabilité à votre vie quotidienne, cela vous permettra d’être plus serein, de lâcher prise plus facilement et également d’être orienté vers la leçon de vie et la recherche de solutions, et non plus le problème.

Étape 2 : Accepter nos erreurs – Etre 100% responsable de soi-même

L’une des étapes cruciales de la guérison réside dans la pleine acceptation de la possibilité que vous ayez pu commettre des erreurs, vous sentir impuissant, ou vous être trompé. Reconnaître ces aspects de vous-même avec compassion est le premier pas vers une transformation en profondeur.

Soyez bienveillant envers vous même ! Adoptez un langage intérieur empreint de douceur (le même que celui que vous utiliserais avec votre meilleur ami ou un enfant cher à votre cœur). Il est essentiel de réaliser que, en tant qu’êtres humains, nous portons tous des cicatrices émotionnelles et des traumatismes, et nous sommes tous engagés dans le processus universel de guérison. Prenez conscience de l’importance de ne pas laisser les messages négatifs ou les pensées auto-destructrices prendre le dessus. Vous n’êtes ni nul ni bête, vous êtes simplement confronté à une problématique que vous êtes en train d’aborder avec courage. Il est crucial de comprendre que le temps que vous avez passé dans une situation difficile n’est pas un signe de faiblesse, mais le reflet de votre état de préparation antérieur au changement. Aujourd’hui, vous êtes prêt à accueillir ce changement.

PISTE AGNES LOVE COACH / Orientez votre regard vers le présent et le futur, délaissant le poids du passé. En vous concentrant sur les opportunités qui se présentent à vous maintenant et sur celles à venir, vous libérez de l’espace pour votre croissance personnelle. Chaque jour est une nouvelle page à écrire, une opportunité de construire un avenir plus épanouissant. Rappelez vous qu’il n’y a pas d’échec, mais seulement des expériences. En intégrant cette perspective, vous vous permettez d’explorer, d’expérimenter et vous tirer des leçons constructives de chaque situation. Chaque erreur devient un tremplin vers la croissance personnelle, vous guidant vers un avenir plus prometteur.

En adoptant cette attitude positive envers vous-même, vous élargissez les horizons de votre potentiel et renforcez la base de votre bien-être émotionnel. La guérison est un voyage continu, et chaque étape franchie avec amour et compréhension contribue à sculpter la meilleure version de vous-même.

Étape 3 : Pardonner et se pardonner

Pardonnez ! Pas pour faire plaisir à la personne qui vous (a) fait souffrir, mais pour vous libérer vous-même, pour vous débarrasser de ce poids devenu insupportable et pouvoir enfin aller de l’avant et être pleinement heureux.

Le pardon est souvent mal compris. Il est pourtant une étape cruciale dans le processus de guérison émotionnelle. Il ne s’agit pas d’excuser ou de justifier les actions de quelqu’un d’autre, mais plutôt d’une décision personnelle de ne plus permettre à la douleur passée de dicter votre bien-être actuel. Pardonner est un acte de libération, un moyen de dénouer les liens émotionnels qui peuvent nous retenir prisonniers du passé.
Lorsque on choisit de pardonner, on ne fait pas un cadeau à la personne qui nous a blessé, c’est un cadeau que nous nous faisons à nous-même.

Le pardon est un processus introspectif qui nous permet de renoncer au fardeau du ressentiment et de l’amertume. Cela ne minimise en rien la gravité de ce qui s’est passé, mais c’est une affirmation puissante de notre volonté de ne pas laisser ces événements négatifs dicter le cours de votre vie. Pardonner ne signifie pas oublier ou accepter le comportement nuisible des autres, mais plutôt choisir de ne plus permettre à cette douleur de nous retenir en otage. En intégrant le pardon dans nos vies, on ouvre la porte à une guérison profonde et durable.

Une étape cruciale dans le processus de pardon est d’accepter ce qui s’est passé et de reconnaître que rien ne pourra changer les faits. Cela ne signifie pas oublier ou minimiser la gravité de la situation, mais plutôt embrasser la réalité de manière à ne pas rester ancrée dans le passé. Parfois, il peut être utile de demander l’aide d’un professionnel (psy, coach,…) pour guider ce processus complexe.

Attention : Pardonner ne nécessite pas une interaction directe avec la personne qui vous a blessée. Vous n’avez pas besoin d’attendre des excuses ou une reconnaissance de leurs erreurs pour commencer votre propre processus de pardon. Le pouvoir réside toujours entre vos mains.
C’est un acte de courage !

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Étape 4 : Renforcer l’estime de soi

Il est crucial de souligner que l’estime de soi et la confiance en soi ne sont pas des dons innés, mais des compétences qui se développent et se renforcent avec le temps. Les considérer comme des muscles qu’il faut entraîner régulièrement nous offre une perspective précieuse.
Si nous négligeons l’importance de nous observer avec recul et de nous apprécier tels que nous sommes, notre estime de soi peut s’affaiblir.

  • Intégrer des pratiques positives dans notre quotidien, telles que la gratitude, la bienveillance envers soi-même, l’auto-félicitation, et le soin de soi, représente une manière constructive de renforcer ces compétences.
  • Répéter des petits « mantras » positifs au quotidien devient ainsi une stratégie puissante pour cultiver une estime de soi solide.

Notre discours intérieur, cette voix intime qui résonne dans notre esprit, exerce une influence considérable sur notre estime de soi. Lorsque nous nous traitons constamment de manière négative, comme une « grosse nulle, » cette croyance sur nous-même s’ancrera profondément, guidant
inconsciemment nos comportements et nos réactions. Il est donc impératif de ne pas adopter une attitude de perfectionnisme, mais plutôt de regarder notre être avec empathie et amour.

Petits mantras à se répéter :

Je suis capable.
Je suis unique.
Je crée mon propre bonheur.
Je m’aime et je mérite d’être aimée.
Je suis créatrice de ma vie.

Étape 5 : S’accepter pleinement

L’étape la plus complexe, mais également la plus cruciale pour échapper à la dépendance affective, c’est de s’accepter pleinement. Tant que l’on n’embrasseras pas notre propre valeur et que l’on ne s’aimera pas inconditionnellement, la quête perpétuelle de l’amour extérieur maintiendra votre dépendance affective. L’autonomie émotionnelle naît de l’acceptation de soi-même, un processus profondément lié à la connaissance de soi.

EXERCICE/ La première étape vers cette auto-découverte de vous-même, c’est de dresser une liste de vos qualités et de vos axes d’amélioration. Prenez le temps de vous installer calmement devant une feuille blanche, prêt à explorer les profondeurs de votre être. Posez vous des questions essentielles qui ouvriront des portes vers une meilleure connaissance de vous-même :

Qui êtes vous réellement au plus profond de vous ?
Quelles sont vos valeurs qui vous guident dans la vie ?
Qu’est-ce qui revêt une importance cruciale pour vous ?
Quelles aspirations nourrissent vos rêves et vos désirs ?
Qui souhaitez vous avoir à vos côtés dans ce voyage qu’est la vie ?

Si cet exercice vous semble difficile, n’hésitez pas à solliciter l’avis bienveillant et objectif de vos proches. Leurs perspectives peuvent offrir un éclairage précieux sur votre personne, contribuant ainsi à une compréhension plus complète de votre identité. Ensuite, plongez dans l’exploration de vos principaux défis et succès passés.
Analysez les ressources internes et les compétences qui vous ont permis de surmonter ces obstacles et de réaliser vos succès. En comprenant vos forces et vos capacités, vous renforcez votre estime de vous et construisez une base solide pour l’amour de vous-même.

Répéter régulièrement cet exercice d’auto-évaluation peut jouer un rôle crucial dans la consolidation de ta perception de toi.

Ces questions ne cherchent pas à définir une image parfaite, mais plutôt à éclairer les aspects authentiques de votre personnalité. Prenez le temps nécessaire pour répondre avec honnêteté, en vous laissant guider par vos pensées les plus profondes.

Une fois que vous aurez effectué ce travail introspectif, il vous faudra apprendre à aimer la personne que vous avez décrite sur ces feuilles de papier. Elle n’est pas parfaite, certes, mais personne ne l’est ! Elle possède un ensemble unique de qualités et de dons à offrir au monde. Apprenez à célébrer ces aspects positifs et à accepter les facettes plus complexes de votre personnalité.

Ces exercices d’auto-exploration et d’acceptation visent à renforcer votre estime de vous. Ils jouent un rôle crucial, surtout lorsque l’estime de soi fait défaut, comme c’est souvent le cas chez les personnes aux prises avec la dépendance affective.

En apprenant à vous connaître et en embrassant tous les aspects de votre être, vous cultiverez une estime de vous plus solide et durable.
Cette estime de soi renforcée deviendra une alliée précieuse dans votre quête d’autonomie affective et de relations plus équilibrées.

Étape 6 : Passer à l’action !

Après avoir effectué ce travail profond de re-connexion à vous-même, il est temps de passer à l’étape suivante : mettre en place concrètement le processus de libération de la dépendance affective. Parce que c’est par l’action que vous avancerez réellement et que vous grandirez plus vite. Quel est le prix à payer si vous ne bougez pas maintenant ? Si vous ne faites rien aujourd’hui pour vous honorer et vous libérer ? Comment vous sentirez vous dans un an si vous savez que vous n’avez rien fait pour changer, et que vous en êtes toujours au même stade ? Donnez vous les moyens de transformer votre vie et de vous libérer de la dépendance affective. Chaque action que vous entreprenez contribue à renforcer votre
autonomie émotionnelle et à construire des relations plus équilibrées et épanouissantes.

Souvent lors de mes coachings, j’entends cette affirmation : « C’est impossible ! » L’idée de passer une soirée seule à la maison un samedi soir ou d’aller au cinéma en solo semble inimaginable, avec la conviction que « vous n’y arriverez pas. » Pourtant, lorsque vous avez une vision claire de la méthode à suivre, des actions à entreprendre, et des motivations qui sous-tendent vos choix, tout devient évident.

Il est crucial, si vous désirez vraiment vous libérer de la dépendance affective, que vous appreniez à apprécier pleinement votre propre compagnie. Il vous faudra planifier des moments en tête-à-tête avec vous-même.

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Actuellement, je le sais, la solitude vous semble pesante car vous ne visualisez pas ce qu’il pourrait y avoir d’excitant ou de gratifiant à vivre seul, sans activités créatives ou projets pour satisfaire ton besoin d’accomplissement. Mais dès que vous vous investissez dans de nouvelles activités et projets (redécorer votre salon, apprendre à coudre, vendre vos illustrations en ligne, participer à des cours de cuisine collectifs, prendre des cours de théâtre…,….etc etc vous commencez à apprécier ces moments de concentration sur vous-même.

C’est ainsi que vous progressez, c’est ainsi que vous grandissez, devenant une personne exceptionnelle et différente de la masse. Ces instants en solo offrent également l’opportunité de prendre soin de votre corps et de votre esprit (yoga, sport, lecture, méditation…).
À mesure que vous développez des projets et des passions, vous découvrez le plaisir d’être seule pour leur consacrer du temps, renforçant ainsi (sans vous en rendre compte) votre indépendance affective.

Étape 7 : Aimer être seul, devenir indépendant

Faire la différence entre « envie » et « besoin » est ce qui peut vous aider à différencier attachement, dépendance affective et amour. Le besoin implique une dépendance, tandis que l’envie est plutôt un désir qui peut être satisfait ou non. L’amour ne repose pas sur le besoin de l’autre, mais sur le désir de partager sa vie avec cette personne et de la voir épanouie et heureuse. Il est important de faire la distinction entre l’amour et l’attachement.

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Lorsque l’on entame une relation, on ressent souvent quelque chose de très fort pour l’autre dès le début. Et pourtant, est-ce que l’on peut vraiment appeler cela de l’amour ? L’amour demande beaucoup de choses : du temps, la connaissance de l’autre, avoir vécu des moments forts ensemble, etc.
L’attachement est un besoin d’être proche de l’autre, de le toucher et de le sentir près de soi. Il y a une forme d’emprise sur l’autre à ce moment-là, car on a peur de le perdre. On a alors besoin de l’autre et on a souvent de grandes attentes (trop grandes) par rapport à son comportement. C’est alors que des frustrations et des déceptions peuvent en découler. L’amour doit également être dissocié de la dépendance affective, qui est un état d’esprit dans lequel une personne a un besoin vital d’attention, de valorisation et d’affection de la part de son partenaire.

C’est quoi l’amour ?

Le plus important à comprendre est que l’amour ne peut être forcé. Vous ne pouvez pas convaincre ou supplier quelqu’un de vous aimer. Souvent, on veut entrer dans une relation en disant : « Si je te choisis, si je t’aime, j’ai besoin de savoir que tu m’aimeras en retour, que tu ne me laisseras pas. » Mais vous n’avez aucun contrôle là-dessus, aucune exigence à avoir. La seule chose que vous pouvez faire, c’est vous montrer authentique, ouvert et vulnérable. La seule chose que vous pouvez faire, c’est aimer de la meilleure des manières.

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Vous pouvez chercher à toujours évoluer et communiquer avec votre partenaire sur vos besoins et envies. Vous pouvez toujours essayer de le comprendre et de lui apporter ce dont il a besoin. Vous pouvez faire du mieux que vous pouvez. Et pourtant, l’autre peut quand même choisir de s’éloigner de vous… Et c’est comme ça…

Le moment où on essaie de contrôler l’amour est le moment où on oublie comment il fonctionne. L’amour, c’est la liberté, l’amour, c’est être libre. Donc, si vous vivez dans la peur constante de perdre l’amour de votre partenaire, vous n’expérimentez pas tout ce que l’amour a à vous offrir. Car l’amour que vous ressentez dépend du fait qu’il choisisse de vous aimer comme vous l’entendez en retour. On est 100% en paix quand on réalise que l’amour, c’est être libre.

Lorsqu’on s’aime soi-même et qu’on est fier de la vie qu’on mène avec intégrité, l’amour émane toujours naturellement de nous. Dans cet état, nos vies seront toujours une expression de l’amour et on pourra en donner sans même y penser, et personne ne pourra nous l’enlever.

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L’amour n’est pas une prison, c’est un endroit où on peut aller et venir, mais où l’on choisit tout de même de rester. Donc, aimez les personnes autour de vous, et si elles choisissent de partir, c’est qu’elles n’étaient pas supposées rester. Vous aurez fait du mieux que vous pouvez. Continuez à le faire !

Vous n’aurez jamais à supplier ou à forcer l’amour. Si votre amour et vos émotions sont ignorés, partez. Vous méritez quelqu’un qui soit fier de vous et qui veuille s’investir à vos côtés, de son plein gré.

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La clé pour ne jamais oublier ce qu’est l’amour est d’être en phase avec l’inconnu et l’incertitude : vous êtes exactement là où vous devez être, avec qui vous devez être (ou ne pas être).Faire confiance à la vie est difficile. Mais il faut en fait apprendre à se faire confiance à soi-même. Se faire confiance implique de choisir, de s’affirmer, de se fier à son intuition, de ne pas croire les mensonges, de se reconnecter à ses émotions.

Vous ne pourrez jamais être certaine qu’une personne ne vous trahira pas, ne vous trompera pas, ne vous mentira pas, etc. Par contre, vous pouvez développer vos compétences pour être certain que vous réussirez à éviter que ces situations ne se produisent et à vous en relever si c’est quand même le cas.

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Quelles sont vos attentes en amour ?

Il est normal (et même bon !) d’avoir des attentes au sein d’une relation. Je pense personnellement qu’en couple, l’amour est forcément conditionnel (on n’est pas Dieu…). Vous attendez au minimum que l’autre vous respecte, vous attendez qu’il vous tire vers le haut, vous attendez qu’il ne soit pas violent. Un couple est une structure, un cadre. Les conditions, les règles, les attentes font partie du package. De la même manière qu’il y a forcément une forme de dépendance dans le couple, saine et inévitable.

Même si notre partenaire n’est pas censé répondre à tous nos besoins et qu’il est de notre responsabilité de nous assurer qu’ils soient aussi comblés par nous ou par autrui, il est normal que nous attendions que certains de nos besoins soient comblés par notre partenaire (besoin de sécurité, besoin d’appartenance…). Sinon, à quoi sert le couple finalement si nous n’en attendons rien et qu’il ne comble aucun besoin ?

Les attentes dans une relation et envers son partenaire sont propres à chacun. L’essentiel est d’en discuter ensemble et de s’assurer qu’elles sont réalistes pour le couple et réalisables. Il est de votre responsabilité de parler de vos attentes à votre partenaire, de les exprimer. L’autre n’est pas dans votre vie et dans votre tête, il ne peut pas les deviner. Par contre, il est aussi de votre devoir de respecter le fait que votre partenaire vous dise non. L’autre n’a pas obligatoirement à répondre favorablement à vos demandes.

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Quels sont vos besoins et attentes concernant votre partenaire ?

Si vous ne savez pas ce que vous cherchez, vous ne pouvez pas le trouver ! Imaginez un capitaine qui part en mer en se disant « Je veux trouver la terre ». Il part sans carte, sans destination, sans boussole. Finalement, il trouve la terre et arrive au pôle Nord. Sauf qu’il aurait préféré accoster au soleil ! Donc il se questionne : je pars ou je reste ? Il hésite à repartir parce qu’il ne sait pas s’il retrouvera la terre, et si oui, cela sera-t-il mieux ?!
Donc avant de chercher un partenaire, réfléchissez à ce que vous voulez trouver.

Étape 8 : Être au clair avec ce que vous voulez et pouvez avoir en amour

Les dépendants affectifs trouvent constamment des excuses aux mauvais comportements des gens, ils acceptent tout, même ce qu’il ne faudrait pas, ils répètent souvent « c’est pas très grave ».

Vous avez peur de froisser l’autre, qu’il s’énerve ou qu’il joue la victime ?
Vous avez peur de montrer qui tu es vraiment et que ça ne plaise pas ?
Vous avez peur de passer pour le relou ou la fille chiante ?
Vous avez toujours l’espoir que l’autre change ?
Vous savez donner, mais vous ne savez pas recevoir, on vous a toujours appris à vous sacrifier pour les autres ?

Le problème, c’est qu’en agissant ainsi, vous faites passer l’avis de l’autre et ses besoins avant vos propres besoins. Vous donnez à l’autre tout le pouvoir. Lui peut faire, dire et être ce qu’il veut, peu importe les répercussions sur vous.

A savoir : Nous montrons aux autres comment nous traiter et nous aimer en fonction du respect que l’on se porte. Lorsque quelque chose vous déplaît ou vous blesse et que vous ne dites rien, le message que vous envoyez c’est « c’est OK que tu fasses ça ». La personne va donc continuellement vous décevoir ou vous blesser. (Elle a votre autorisation).

Étape 9 : Sortir du rôle du “Gentil”

En tant que dépendant affectif il peut vous sembler difficile, voire impossible, de prononcer le mot « non », en raison de la paralysie induite par la peur de déplaire, d’être jugé, voire d’être abandonné et rejeté. Cette appréhension peut générer un état de blocage face à certaines situations sociales, professionnelles ou personnelles. Pourtant, il existe des moyens de surmonter cette peur et de reprendre le contrôle de votre vie émotionnelle. La première étape consiste à apprendre à ne plus craindre le regard des autres. Il est important de réaliser que vous avez le droit de refuser de faire quelque chose qui ne correspond pas à vos envies ou à vos valeurs. Il s’agit d’un acte d’auto-respect. Osez refuser, osez déplaire !

Une personne « trop gentille » ne fera pas s’engager une personne saine, stable et mature. Car la relation sera déséquilibrée. Une personne indépendante, qui a sa vie personnelle, ses activités, ses projets, ses proches, ne sera pas attiré par une personne ultra-dépendante qui ne vit que pour son couple… Ces caractéristiques anxieuses attirent souvent des personnes évitantes ou anxieuses et vont repousser les personnes sécures.

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Ne soyez pas gentil soyez vrai ! Rester aligné avec vous-même implique de reconnaître la légitimité de dire « non » lorsque cela est nécessaire. Cela peut concerner des invitations à des événements sociaux qui ne vous inspirent pas, une rencontre avec des personnes avec lesquelles vous ne vous sentez pas à l’aise, ou encore le refus de vous engager dans des activités qui ne correspondent pas à vos aspirations.

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Il est essentiel de comprendre que vous avez le pouvoir de définir vos propres limites. Résister à la pression sociale et écouter vos propres besoins contribue à préserver votre énergie et votre temps, des ressources précieuses que vous pouvez choisir de consacrer aux relations et activités qui enrichissent réellement votre vie.
De même, il est crucial d’apprendre à énoncer clairement ce que vous ne voulez plus, ce qui vous cause de la douleur, ce qui vous épuise ou vous rend triste. Cette démarche ne vise pas à vexer les autres, mais plutôt à établir des frontières saines, montrant que vous vous respectez et que vous avez des attentes et des valeurs. Exprimer vos besoins et désirs de manière authentique favorise des relations plus sincères et équilibrées.

Les nouvelles limites que vous établirez peuvent susciter des réactions diverses de la part de votre entourage. Les personnes qui profitaient de votre manque de limites peuvent exprimer leur mécontentement, mais il est important de comprendre que ces réactions ne reflètent pas une véritable remise en question de votre part. Vos proches authentiques, ceux qui tiennent réellement à votre bonheur, comprendront et soutiendront votre démarche d’apprentissage de l’affirmation de soi.

Il est également fondamental de faire un tri dans les relations et de ne garder que celles qui contribuent positivement à votre vie. Éviter les personnes négatives, pessimistes, ou celles qui vous critiquent constamment, favorisez un environnement plus propice à votre bien-être émotionnel. La notion que vous êtes la moyenne des cinq personnes que vous fréquentez le plus prend ici tout son sens. Faire des choix éclairés quant à votre cercle social renforce votre capacité à maintenir une dynamique relationnelle saine.

Agnès Love Coach

Enfin, il est primordial de rappeler que vous n’êtes ni docteur, ni infirmière, ni psychologue, ni sauveur de l’humanité. Vous avez le droit de refuser des situations ou des relations qui vous causent du tort ou qui entravent votre avancement personnel.

Cette prise de conscience vous offre une liberté émotionnelle et vous permet de prioriser votre bien-être. En apprenant à dire « non » de manière respectueuse envers vous-même, vous vous libérez de la dépendance affective et vous vous ouvrez à des relations plus authentiques et épanouissantes.

Étape 10 : Mettre des barrières et poser ses limites

Votre dépendance affective a créé un certain pessimisme en vous, vous éloignant progressivement de la réalité. Afin d’instaurer de nouvelles habitudes positives, explorons en détail des conseils supplémentaires qui pourraient vous aider à voir la vie sous un nouvel angle.

  • En ce qui concerne les actualités, considère de réduire la fréquence de leur suivi. Les médias peuvent parfois générer de la souffrance et de l’injustice, impactant négativement ton état émotionnel. Faites le tri dans vos réseaux sociaux, éliminant tout ce qui vous met mal à l’aise ou vous rend triste. Conservez uniquement les contenus qui nourrissent votre positivité et contribuent à votre épanouissement.
  • La méditation, intégrée à votre vie quotidienne, peut être explorée plus en profondeur. La méditation offre une opportunité de vous reconnecter à l’instant présent, d’apaiser le stress et l’anxiété, tout en améliorant la concentration. Vous pourrez également expérimenter différentes techniques de méditation, comme la pleine conscience ou la méditation guidée.
  • Pratiquer la gratitude peut être étendu en consignant régulièrement dans un journal ce pour quoi vous es reconnaissante. Prenez le temps de vous réjouir des petits plaisirs quotidiens, comme la caresse de l’air sur vos joues ou le chant des oiseaux.
  • Appréciez ce que vous avez déjà, que ce soit vos deux yeux qui s’ouvrent chaque matin, un toit sur la tête, ou des proches aimants. Vous pouvez également partager ces moments de gratitude avec des amis proches, renforçant ainsi les liens positifs dans votre vie.
  • En ce qui concerne la connexion à la nature, diversifiez vos expériences en plein air. Ajoute des activités telles que le jardinage, la randonnée ou la photographie de paysages à votre routine. Ces activités peuvent non seulement réduire votre stress et l’anxiété, mais aussi stimuler votre créativité et votre bien-être général)
  • Explorez des activités qui favorisent l’expression artistique et la créativité. Que ce soit la peinture, l’écriture, la musique ou toute autre forme d’expression, cela peut être un moyen puissant de libérer des émotions et de renforcer votre connexion avec vous-même.

Enfin, n’hésitez pas à personnaliser cette liste d’habitudes en fonction de ce qui vous convient le mieux. L’essentiel est de choisir des pratiques qui contribuent à votre équilibre émotionnel et à votre bonheur quotidien. En expérimentant différentes approches, vous découvrirez celles qui résonnent le mieux avec vous et vous aideront à cultiver une perspective positive et épanouissante sur la vie.

Étape 11 : Retrouver du positif et de la sérénité dans le quotidien

Comme on l’a exploré précédemment, développer des projets et des passions vous permet d’apprécier le temps passé avec vous-même, de construire votre confiance en vous et de vous affranchir de la dépendance affective. Dans cette perspective, se lancer des défis peut être un moyen puissant de vous recentrer sur vous-même. Chaque défi relevé représente une victoire personnelle, renforçant votre estime de vous et votre confiance une fois les objectifs atteints. Alors, lancez vous dans de nouveaux défis !

Que ce soit finir votre premier marathon, sauter en parachute, trouver un nouveau travail épanouissant, demander cette promotion que vous attends tant, ou même commencer une boutique de vente en ligne. Les possibilités sont infinies, et plus l’objectif vous semble effrayant, mieux c’est. Car souvent, ce qui suscite le plus d’angoisse est aussi ce qui favorise le plus notre croissance personnelle. Apprenez à aimer affronter vos peurs, car c’est ainsi que vous sortez de votre zone de confort, faites de nouvelles rencontres et apprenez de nouvelles compétences.
Une autre approche consiste à visualiser la vie de vos rêves dans tous les domaines de votre vie : professionnel, familial, personnel, financier, etc. Ensuite, élaborez des actions concrètes, que ce soit au quotidien, chaque semaine ou chaque mois, pour vous rapprocher de cette vision.
Vous avez le pouvoir de créer la vie que vous désirez, rien n’est impossible, ABSOLUMENT rien !

Peut-être envisagez vous de vous lancer dans un projet artistique qui vous a toujours passionné, comme la peinture ou la musique. Ou bien vous pourrez vous inscrire à des cours pour acquérir de nouvelles compétences, vous donnant ainsi plus de confiance en vous. En explorant différentes facettes de votre personnalité et en poursuivant des aspirations qui vous tiennent à cœur, vous enrichissez votre parcours et libérez votre potentiel.

Prendre soin de votre santé physique et mentale peut être une étape importante dans ce voyage vers l’épanouissement. Intégrer une routine de bien- être quotidienne, comprenant peut-être du sport, de la méditation ou de la lecture, renforcera votre connexion avec vous-même et améliorera votre bien-être général.

Souvenez vous que chaque petit pas compte, et chaque défi surmonté vous rapproche de la personne que vous voulez devenir. Alors, continuez à vous investir dans des projets qui vous passionnent et à relever des défis, car c’est ainsi que vous sculptez la vie que vous méritez.

Agnès Love Coach

Étape 12 : Se challenger et se dépasser

Voici des points que vous pouvez surveiller pour être à peu près sûre de ne pas vous faire avoir durant vos rencontres et donc éviter de retomber sur une relation qui ne vous conviendra pas.

  • Prêtez attention aux actions, et moins aux mots. Est-ce que l’autre s’investit en temps et en énergie de manière constante ? Est-ce qu’il cherche à organiser et planifier vos rendez-vous afin d’être sûr de vous voir durant un moment de qualité ? Est-ce qu’il est régulier et constant dans son investissement à votre égard ? L’investissement doit être régulier, constant et proportionné avec le stade de votre rencontre.
  • Prenez votre temps tous les deux. Découvrir une personne prend du temps. Cela nécessite de la voir dans plusieurs environnements différents, dans différents états mentaux et émotionnels. Il faut attendre que les masques tombent, que le naturel revienne, qu’une certaine routine s’installe. C’est à ce moment-là que vous aurez la meilleure vision de qui est l’autre au quotidien.
  • N’idéalisez pas l’autre. Tout le monde a des défauts. Vous ne connaissez pas une personne si vous ne l’avez pas vue en colère, triste, dans un nouvel environnement, coincée dans les bouchons, parler à des inconnus…
  • Osez prendre la parole. Posez les questions qui dérangent, posez vos limites dès que c’est nécessaire, expliquez vos attentes à l’autre. Dans tous les cas, c’est positif pour vous : soit il n’accepte pas ce que vous dites, il part et tant mieux (car vous, vous voulez une relation saine où l’on communique, n’est-ce pas ?), soit il l’accepte et la relation repart de plus belle.
  • Revenez régulièrement à votre liste des caractéristiques de la relation idéale. Prenez du recul et voyez si la personne que vous avez rencontrée y correspond au maximum ou si vous êtes juste aveuglée par la passion du début.
  • Gardez confiance en vous. Il faut savoir garder les pieds sur terre et conserver sa confiance en soi. Car ATTENTION / Si l’on commence à sombrer dans les peurs, c’est là que l’on n’est plus capable de faire les bons choix. Car on va prendre des décisions par peur ou par besoin, et pas par envie.

Étape 13 : S’assurer de ne plus retomber sur une relation toxique, malsaine, foireuse

Guérir de la dépendance affective est un processus propre à chacun. Certaines arriveront à s’en sortir tout seul au bout d’un travail fastidieux. D’autres décideront de se faire accompagner. Les deux solutions sont supers car l’essentiel est d’être sur le chemin de l’amélioration et de la libération.

En tant que coach, je ne peux que vous inciter à vous faire accompagner par un professionnel (psy, coach, hypnotiseur, thérapeute bien-être…). Car cela vous permet d’avancer sur la bonne route, en faisant moins d’erreurs, en prenant des raccourcis, avec des outils qui vous permettent d’aller plus vite dans la reprise de confiance en soi.

« Se faire suivre ou aider reste encore tabou en France actuellement. Si vous allez voir un psy ou un coach, certains penseront encore que vous êtes fou ou faible. Alors que dans le monde anglo-saxon, presque tout le monde a son coach ou son psy, en France, cet automatisme n’est pas encore très développé. C’est quelque chose qui me désole vraiment, surtout lorsqu’on voit que les plus grands présidents, stars ou athlètes ont des coachs dans tous les domaines de leur vie (coachs en préparation mentale, en prise de parole en public, coachs sportifs, coachs en investissement…).«  Agnès

De mon point de vue, accepter de se faire accompagner est la preuve d’un grand courage et d’une grande vulnérabilité. Deux qualités magnifiques… Si votre situation est compliquée à gérer pour vous, n’attendez pas d’être au plus bas. N’attendez pas qu’il soit trop tard. Prenez votre vie en main avant qu’il ne soit trop tard et demandez un suivi à un professionnel. Je le répète, la dépendance affective n’est pas une fatalité. Votre passé ne définit pas votre futur. Chacun peut changer et être heureux. Ne laissez pas cette dépendance affective continuer à vous gâcher la vie et à mener toutes tes relations amoureuses à l’échec !

Étape 14 : Accepter de se faire accompagner

Vous voilà arrivée à la fin de mes conseils pour sortir de la dépendance affective et ne plus connaître de relations toxiques, malsaines ou foireuses. Retenez que vous devez absolument apprendre à vous détacher des autres, à vous sentir en confiance et à vous donner de l’amour. Car avant de construire une relation saine et épanouie avec quelqu’un, il faut la construire avec vous-même.

LE BONHEUR EST EN VOUS, L’AMOUR EST EN VOUS. Tombez amoureux de la personne la plus importante de votre vie : VOUS ! Et n’oubliez pas que chaque petit pas que vous faites vers l’amour et le bien-être personnel est une victoire. Continuez à vous investir dans ce chemin de croissance personnelle, car c’est ainsi que vous découvrirez une vie épanouissante et pleine d’amour, en commençant par celui que vous vous donnez à vous-même.

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