Agnès Love coach

Je souffre toujours en amour !

Je souffre toujours en amour ! Il n’y a pas d’amour sans un risque de souffrance, ni même sans souffrance ! En effet, plus on avance dans la vie, plus on « grandit », plus on fait des expériences, plus on se rapproche aussi de la mort. Non, cela n’a rien de morbide car on n’y pense pas forcément tous les jours ! Mais comprendre que notre mort est intimement lié à notre vie permet de se souvenir que si on veut vivre pleinement on prend aussi le risque de souffrir. Explications et conseils.

carence affective

Souffrir nous fait peur, aimer est un risque

Aimer c’est aller vers l’inconnu et l’inconnu fait peur car on va peut-être souffrir ! Ces deux émotions sont intimement liées. Si on veut éviter de souffrir et de se confronter à l’inconnu, on reste replié chez soi, on ne voit personne, on n’accepte rien, on n’évolue pas. Ce qui équivaut à ne pas s’autoriser à vivre. La vie, c’est se diriger vers un nouveau travail, s’engager, avoir des enfants… etc … et toutes ces choses ou décisions impliquent de prendre le risque… de souffrir !

N’importe qui peut nous blesser, nos enfants, notre patron, un ami… ou notre conjoint. Exemple : Il se peut que notre nouveau travail soit difficile et amène une sorte de souffrance. Pourtant, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’amour pour ce travail ni de joie i Il est important de comprendre cela car en relation amoureuse c’est pareil : Si l’on ne veut pas prendre le risque de souffrir, on ne peut pas aimer. On ne peut donc pas continuer à « avancer », à évoluer. Il est donc essentiel de savoir trouver le juste équilibre entre la souffrance que l’on est prêt à accepter pour parvenir à vivre vraiment – à vivre l’amour aussi – et celle que l’on ne peut accepter parce qu’elle est trop dure à supporter.

Autre exemple : Une personne qui limite au maximum ses relations sociales, se replie sur elle-même, parce qu’elle a peur de souffrir. La relation sociale représente bien une forme de « pas dans le vide » (oser être en lien) mais si on s’en coupe, on se coupe de la vie. En amour c’est pareil : Si par peur de souffrir, on ne « plonge pas dans le bain de l’amour » on se prive des si délicieux moments émotionnels et des joies qui vont avec !

S’il n’y a pas d’amour, il n’y a pas de souffrance, juste de l’indifférence

Pour vivre vraiment (ne pas juste « exister »), il faut accepter d’aimer, et donc de souffrir aussi ! Cependant il est très important de différencier une souffrance normale d’une souffrance destructrice.

Agnès Love Coach

C’est quoi une souffrance destructrice ?

Je coache souvent des personnes qui, n’ayant connu que la souffrance, avec des humiliations et autres et n’ont vu que des couples qui se faisaient du mal (parents, amis ou autres….). Ces derniers ont (in)consciemment l’impression que, pour aimer, il faut souffrir. Ils ont développé une croyance qui associe l’amour à la souffrance, du type « j’aime quand je fais souffrir ou j’aime quand je souffre« . Cela renvoie aux relations du type victime/persécuteur/sauveur, et on sait bien que ce n’est pas sain ! Le but n’est donc évidemment pas de rechercher cette souffrance là, mais le but est de rechercher l’amour et d’accepter la souffrance qui peut lui être liée. Il faut, vous l’avez compris, éviter d’aller vers cette forme de « souffrance connue » de notre passé.

C’est quoi la souffrance saine, normale ?

La souffrance saine nous invite à nous dépasser, à grandir, à évoluer et parfois à changer ce que nous pouvons et voulons changer.

La souffrance destructrice, c’est quand la souffrance nous incite à se positionner en tant que sauveur, persécuteur ou victime (Certaines personnes ont un fonctionnement qui les place toujours dans l’un de ces 3 rôles, ce qui les amène à faire jouer l’un des deux autres rôles – ou les deux autres – à leurs relations). Ce ne sont pas des relations d’égal à égal, mais des relations de dépendance. Si vous avez la sensation d’être tout le temps Victime par rapport à votre conjoint, c’est une souffrance qui ne vous fait que du mal, qui est « mauvaise ». Ceci est valable également si vous avez l’impression d’être toujours le Persécuteur (celui/celle qui est la mauvaise personne) ou le Sauveur. Ce sont des souffrances qui vous rongent de l’intérieur et peuvent finir par vous détruire.

Il est donc important de ne pas choisir ce type de souffrance, avec toute la difficulté que cela peut comporter, car c’est souvent notre inconscient qui nous place dans tel ou tel type de souffrance. Néanmoins, décider de ne pas se laisser « dériver » vers ce genre de souffrance est un premier pas essentiel !

On est tous capable de supporter la souffrance

Le point le plus important consiste à se dire que l’on est tous capable de supporter la souffrance ! Et ne jamais oublier que :
1. La souffrance fait partie de la vie
2. Que la souffrance est utile, elle nous envoie un message ! S’arrêter pour l’écouter, la comprendre et s’en servir nous aide à rester en adéquation avec nos valeurs, à être ce que nous sommes, à nous aider à être « encore plus » en accord avec nos idées, nos valeurs.

Agnès Love Coach

Conclusion

J’accepte la souffrance quand elle est en accord avec mes valeurs (par exemple : Je souffre de cette rupture mais je sais que cette rupture était la meilleure solution pour moi car mon partenaire ne me rend pas heureux, il ne correspond pas à mes valeurs« . Dans ce cas j’accepte la souffrance de cette rupture car je sais que c’est la meilleure solution pour moi.

Par contre : Je refuse que la souffrance soit due à un sacrifice pour moi : Rester dans une relation qui ne correspond pas à nos valeurs et nous fait souffrir finit par nous épuiser voir nous détruire. Ce n’est pas une bonne chose car à la longue on finit toujours par ne plus rien avoir à donner à l’autre. L’exemple le plus répandu est celui d’un partenaire qui consacre la quasi totalité de son énergie à tenter satisfaire son partenaire en demande excessive d’attentions, d’amour ou de reconnaissance et reçoit en retour des reproches permanents. Cette souffrance là, pour celui qui « donne » qui se sur adapte pour ce partenaire manipulateur est une souffrance destructrice. Refusez cette souffrance là !

Il convient donc de trouver le juste équilibre entre une souffrance que l’on est prêt à accepter parce qu’on en a les ressources, qu’on se sent suffisamment bien pour l’assumer, et celle qui nous consume. Par exemple sacrifier une soirée, même si cela nous coûte un peu, mais parce qu’on pense que c’est la bonne chose à faire à ce moment-là, et se morfondre tous les soirs en regrettant que ce soit « toujours les autres qui sortent ». Dans ce second cas on est dans la souffrance destructrice.

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